Pendant les études à Jussieu, j’adorais me balader dans le Jardin des Plantes, farfouiller dans la Galerie de l’évolution, m’effrayer devant les monstres du musée de Paléontologie, m’émerveiller devant les bestioles du zoo et partir dans la jungle grâce aux serres tropicales. Ces dernières m’auront manqué pendant 5 ans, durée de leurs travaux de rénovation pour mettre à jour les structures fragiles en verre et en métal.

Cette année, j’ai enfin pu entrer dans les serres tropicales, me délecter de la jungle luxuriante au début du parcours avec les bananiers qui m’avaient marqué et plein d’autres plantes étonnantes dont celle-ci (non, je ne veux pas interpréter ce que je vois).

Retrouver la lumière rose et verte des vitraux qui n’est visible que depuis l’extérieur. Est ce un effet d’optique, est ce lié à la structure même de ces verres ? M’impressionner devant la hauteur et la légèreté des voûtes qui renferment et les arbres et le ciel.

Je fus un peu déçu par le coin désert et cactus, pauvres en plantes. Peut être que la collection s’étoffera au fil des années. Heureusement qu’il reste les tickets, les beaux tickets du Jardin des Plantes que je n’aime pas jeter tout de suite.

A la beauté du spectacle s’allie une démarche scientifique visant à mieux comprendre les plantes, leurs interactions avec le milieu et tout ce tralala mais ce jour-ci, j’ai déposé ma blouse du scientifique et endossé la veste de l’explorateur.